paroles et musique : Zine
septembre 2000
accords :
Mamagaya j’ai peur de sortir de ton ventre
Car dehors il y a mes faux frères
Les idiots aux dents longues les mains pleines d’écus
Ceux qui t’épilent au laser et qui brûlent tes habits
Moi je veux nager dans ton placenta tout chaud
Et chanter la vie dans ton harmonie
Car ici on ne paye pas pour manger, marcher, dormir ou même respirer
Mamagaya j’ai peur de sortir de ton ventre
Je ne veux pas aller chez eux
Ceux qui marchent sur ta tête avec des talons aiguilles
Et crachent dans tes veines un parfum de jalousie
Je préfère nager dans ton placenta tout chaud
Et chanter la vie dans ton harmonie
Car ici on ne paye pas pour manger, marcher, dormir ou même respirer
Mamagaya j’ai peur de sortir de ton ventre
Car ils n’arrêtent pas de faire du bruit
Ils jouent aux docteurs et aux acupuncteurs
Mais leurs aiguilles vont se figer dans ton coeur
Et ils vont te tuer alors je me dois d’aller
Essayer de parler à des moulins à vent…
Car tu n’as qu’une vie...
Cette chanson existe dans de nombreuses versions listées ci-dessous, et a même inspiré des clips de création amateur :
Dans cette troisième version studio, cette chanson voyage du côté de l’Afrique mythique, terre maternelle, berceau de l’humanité, une Afrique invoquée comme dans un chant sacré. Sans faux-semblant, elle dénonce à demi-mots les bonimenteurs, les marchands du temple qui rendent parfois ce monde incompréhensible et inhumain.
La musique est ici réduite à son essence : le rythme… Ecrite en 2001 à Cracovie (Pologne) «Loin de mes racines, je me suis sentie devenir femme. Je gagnais ma vie en jouant dans les cafés en faisant concurrence aux Tziganes (ceux-ci fuyaient en permanence la police, les instruments à la main) alors que moi bien moins douée, du fait de ma nationalité, on me laissait jouer. Confrontée à une violence quotidienne, à la misère, je n’avais qu’une envie c’est de me sentir bien au chaud comme dans le ventre d’une mère. Voyageuse sans bagages, pour moi la Terre, Mamagaya, c’est notre maison, j’avais envie de me sentir bien avec elle, comme avec une mère. La voir respecter, comme on veut que soit respectée une femme, une mère. L’architecture austère de la Silésie et de ses usines aux abords dévastés m’ont inspirée «pour chanter la vie dans ton harmonie».»
Zine: Chant.
Benoît SEYRAT: Basse, Claviers, Flûte à Bec, MAO.
Christophe PENZINI: Guitare Acoustique, Concertina.
Tris KAYO: Voix.
Ordinateur: Rythmiques.
Voici une version acoustique parmi les premières vidéos "live" de Zine :
Et voici une vidéo amateur qui avait inspiré un fan pour le Carnaval :
Vous retrouvez cette chanson sur les albums ci-dessous :
C'était la chanson de paroles "Mamagaya"...
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